Bassin d’Arcachon : le bodyboardeur Maxime Castillo classé 4ème mondial

Par Sabine Menet – s.menet@sudouest.fr Publié le 29/07/2022 sur 14h20.

Le bodyboardeur Maxime Castillo est actuellement classé 4ème du championnat du monde. Avant de reprendre la compétition, il enseignera tout l’été sur le bassin d’Arcachon.

Il a 26 ans et ne perd jamais son sourire. Il faut dire que depuis juin il a atteint la 4e place du championnat du monde de bodyboard. Après avoir été Champion du Monde Junior en 2012 et Champion d’Europe Pro en 2018, l’Arcachonnais Maxime Castillo fait désormais partie du top 10 mondial devant, pour le moment, tous les autres prétendants français…

Il a 26 ans et ne perd jamais son sourire. Il faut dire que depuis juin il a atteint la 4e place du championnat du monde de bodyboard. Après avoir été champion du monde junior en 2012 et champion d’Europe pro en 2018, l’Arcachonnais Maxime Castillo fait désormais partie du top 10 mondial devant, pour le moment, tous les autres prétendants français. Rencontre avec le sportif, chez lui le temps d’une saison où il sera professeur avant de retrouver la compétition en septembre.

11ème en 2019 et aujourd’hui 4ème : quelle belle progression. Comment allez-vous ?

Clairement heureux. C’est le meilleur résultat de ma vie ! Bien que l’IBC Bodyboarding World Tour ne soit pas terminé, les plus grandes étapes de l’année ont déjà eu lieu. C’était en juin, en Amérique du Sud et dès la première, au Chili, j’étais à la troisième place. C’était l’étape la plus prestigieuse avec une vague dangereuse, difficile à surfer et de belles conditions. Le Saint Graal pour un bodyboarder. Un peu comme une apparition à Roland-Garros pour un joueur de tennis. J’ai ensuite terminé à la 5e place au Brésil, et j’ai ainsi temporairement pris la quatrième place et j’ai été le premier Français au classement.

Le championnat se poursuit cet été aux Maldives et en Afrique du Sud dans deux étapes moins importantes. Même si mes sponsors et partenaires sont présents, je dois faire des choix budgétaires, et malheureusement je ne peux pas faire tous les tours. Je ne pars donc qu’en septembre pour les deux derniers rendez-vous, au Portugal et aux Canaries. Sur les huit étapes du circuit, seuls les quatre meilleurs résultats comptent. Mon objectif est d’être dans le top 8 mondial. Maintenant, je me suis permis de rêver plus haut…

C’était un retour à la compétition après deux années vides. Comment avez-vous vécu cette pause ?

J’avais passé ces deux années à m’entraîner, notamment au Portugal, où je vis une partie de l’année. Et ça a payé. Après cette pause sanitaire, c’était la reprise du circuit mondial et nous étions tous impatients de retrouver voyage, compétition et adrénaline. Alors pour partager tout ça, à chaque étape de la compétition je poste une vidéo sur ma chaîne Youtube Behind The Tour.

Vous proposez un « surf guide » sur le bassin d’Arcachon tout l’été. De quoi s’agit-il ?

C’est une formule de cours particuliers de perfectionnement que j’ai développée avec l’école Océan Roots à La Teste, où j’ai enseigné pendant des années avec mon oncle, Nicolas Padois. C’est lui qui m’a appris à surfer quand j’avais 7 ans. J’amène le surf, individuellement, dans des endroits éloignés de la foule, à la recherche des meilleures vagues au meilleur moment. Il s’agit d’une formule « premium ».

Comment avez-vous vécu l’incendie qui a détruit la forêt de La Teste et les plages de la mer ?

C’est triste et horrible. C’est mon jardin, ma « maison »… Cette route de Biscarrosse est probablement celle que j’ai le plus parcourue dans ma vie. Et puis ce sont des amis qui tenaient les restaurants en ruine de La Salie. Penser que ce ne sera plus jamais pareil est un choc. C’est une page qui tourne, mais j’espère aussi en écrire une nouvelle.