Éducation : le plan d’urgence du PCF
Quelques jours avant la rentrée scolaire, le président de la république lance une nouvelle attaque contre les écoles publiques et les travailleurs de l’éducation.
« L’école est mauvaise. » Mais la responsabilité de Macron est immense et exacerbe le problème du système éducatif. Le Covid était un indicateur de cette inégalité, mais aussi un prétexte pour renforcer la sélection et la ségrégation de la société, pour aggraver les conditions de recrutement et d’exercice des compétences pédagogiques.
Le président a l’intention d’établir la plus petite école pour tous, et en même temps il mettrait sur le marché toutes les parties du système éducatif telles que : l’enseignement privé, les cours privés, la « formation », le temps libre pour l’éducation du privé. …Il peut compter sur la droite et le RN pour les soutenir. les mesures.
Cette école du « futur » est la réponse ultralibérale non pas à la crise scolaire mais au capitalisme. Il vise à servir ses intérêts : la livraison du marché du capital de connaissance, l’aggravation de la ségrégation sociale et de la concurrence. L’enseignement professionnel est au premier plan.
Le problème de la formation professionnelle a de vraies raisons. La baisse des besoins de recrutement, les bas salaires en France par rapport aux autres pays de l’UE, les atteintes aux compétences pédagogiques mais aussi le projet généreux des écoles qui ne répondent pas aux besoins et aux attentes.
Malgré cela, le PCF a mis en place en juillet un plan d’urgence pour l’éducation qui se propose à la fois de répondre aux besoins urgents et d’engager une mutation du système éducatif qui vise à faire réussir tous sans freiner les exigences générales d’une pratique de haut niveau. Ce plan contredit directement le projet présidentiel.
Après la campagne de Fabien Roussel et les propositions faites pendant la campagne, il s’agit d’engager ensemble un combat idéologique et politique pour l’éducation en travaillant sur des organisations majoritaires et de profession révolutionnaire.
Cela se traduit par une proposition visant à mettre fin au chômage. 30 000 ouvriers sont nécessaires, en plus de la rédaction de listes complémentaires et de la durée des contractuels qui travaillent depuis plusieurs années, de la pré-inscription des enseignants avec un sac + 3 à la rentrée et d’un concours spécial pour leur travail. Période Bac + 5. Nous visons une formation de haut niveau dans les contenus d’enseignement ainsi qu’en pédagogie, compréhension des problèmes scolaires, des inégalités sociales de réussite scolaire, et des activités professionnelles, pratiques et techniques.
Nous proposons également des augmentations de salaire pour toutes les carrières dans l’enseignement, la permanence et le retour au statut de fonctionnaire pour entrer dans la profession.
On veut arrêter de trier :
Il s’agit de réformer l’école publique pour remplir sa mission. C’est notamment le cas de l’enseignement professionnel qui est en concurrence directe avec l’apprentissage pour les employeurs et le secteur privé. Il s’agit de reconstruire l’école en vue de répondre aux besoins de ceux qui n’ont qu’une école pour étudier, cela profitera à tous les élèves.
Nous devons reconstruire un service public d’éducation complet et arrêter la concurrence du secteur privé.
Nous proposons de fermer les écoles privées en dehors de l’accord, de modifier l’aide des établissements privés selon des critères de mixité sociale et de revenir aux écoles publiques dans des conditions d’accueil de tous les élèves. C’est encore le cas du recrutement et de la formation du personnel ayant le statut de fonctionnaire pour enrayer le risque et la détérioration des capacités d’apprentissage.
Il s’agit de donner du temps à tous les élèves et personnels, pour apprendre, se former, réussir, construire leur orientation et faire des choix réfléchis. L’école devrait être empêchée de répondre aux besoins de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. Il faut arrêter les devoirs qui reviennent à « délocaliser » une partie de l’éducation laissée à la charge de la famille ou du secteur privé et à produire de fortes inégalités.
Une lettre sera disponible aux contacts, et un appel au soutien du personnel éducatif, des parents, des lycéens et des étudiants organisateurs dans les semaines à venir.