Trèbes : économie d’énergie pour les Floralies de la Maternelle
Face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité, les entreprises et les collectivités cherchent des moyens d’économiser l’énergie.
« C’est un chantier très difficile, explique le maire Éric Ménassi, car la ville compte de nombreux bâtiments publics dont certains sont très énergivores. Il faut donc réaliser les travaux de construction nécessaires pour améliorer l’isolation, notamment ceux qui accueillir les petits enfants, où cet hiver il ne sera pas question de réduire le chauffage ». Un vœu qui vient de se réaliser avec la réfection de la toiture de l’école maternelle des Floralies, chantier que nous avons réalisé durant l’été. « Cette opération est la point final d’un projet qui dure depuis plusieurs années, selon Marc Maynard, adjoint aux installations techniques. Ce projet comprenait une meilleure isolation des deux écoles des Floralies afin qu’elles ne soient plus les puits d’énergie qu’elles étaient.Entre 2016 et 2017, toutes les menuiseries extérieures de l’école primaire et maternelle ont été remplacées par du double vitrage, et en 2018 la toiture de l’école a été rénovée. , alors cet été c’était au tour du toit. maternelle afin d’éviter les déperditions de chaleur en hiver et de baisser sensiblement la température les jours ensoleillés ». L’opération, d’un montant d’environ 100 000 €, a été soutenue par l’État dans le cadre du dispositif France Relance avec une subvention de près de 38 000 € pour compenser significativement la facture présentée à la ville. La réfection de cette toiture est la première réponse aux parents d’élèves qui, avant la rentrée scolaire, ont prévenu l’adjointe à l’éducation Julie Langlois des températures très élevées qui se sont emparées de l’école en juin. « Le toit était une étape importante, explique l’adjoint, et devrait permettre aux températures de baisser d’environ trois degrés, ce qui est loin d’être anodin. Maintenant que le bâtiment est bien isolé, nous allons entreprendre une étude pour voir ce qui peut être fait de plus pour économiser de l’énergie et refroidir les parties communes. Il en va de même pour le futur groupe scolaire : l’équipe d’architectes, dont la sélection est en cours, devra trouver un moyen d’assurer le confort thermique des élèves sans forcément passer par une armoire de climatisation, à la fois coûteuse et néfaste pour l’environnement. environnement. » Une démarche que la paroisse lui souhaite n étendre à tous les équipements municipaux : « Compte tenu du foncier bâti dont nous disposons, nous devons explorer toutes les pistes. Les toitures solaires et photovoltaïques sont une option, mais elles ne sont pas toujours possibles car elles dépendent de nombreux paramètres, comme l’orientation du bâtiment, la pente du toit, l’état de la charpente… Néanmoins, nous multiplierons les études pour ne rater aucune opportunité. Les prochains concerneront le dojo, le cosec, la toiture du futur dépôt de service technique, et surtout les Trebean Nests, dont les habitants seront en première ligne du fait de la hausse du prix de l’énergie ». En plus des bâtiments, il faudra aussi se poser la question de l’arrosage extérieur et de l’éclairage public ».